Actualités

Protégez-vous du cancer : mangez des tomates !

Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Ohio a montré que la consommation quotidienne de tomates pourrait réduire de moitié la survenue de carcinomes spinocellulaire des kératinocytes induites par les UV.

L’étude menée sur la souris consistait à exposer aux rayons UV deux groupes de souris : un pour lequel on a fait consommer de la tomate séchée en poudre et un autre pour lequel la tomate ne figurait pas dans l’alimentation.

Résultat de l’expérience, les souris mâles consommant quotidiennement 5g de tomate séchée avaient 50% moins de chances de développer une tumeur que celles qui n’en consommaient pas.

Cette protection serait apportée par les caroténoïdes de la tomate, les pigments qui  donne sa couleur au fruit, qui absorberaient les rayons UV et protègeraient des dommages qu’ils causent.

Toutefois, aucune différence significative n’a été observé entre les deux groupes pour les individus femelles. Cela s’expliquerait par le fait que les souris mâles SHK-1 hairless, immunocompetent développent de plus grosses tumeurs plus agressives et plus rapidement que les souris femelles. Cette observation met le doigt sur l’importance de la prise en compte du sexe d’un individu dans les procédures d’une mise en place de thérapie contre le cancer.

Le lycopène, caroténoïde principal de la tomate

Les chercheurs ont d’abord pensé que le composé à l’origine de cet effet serait le lycopène, le caroténoïde principal des tomates, connu notamment pour ses effets antioxydants. Toutefois, l’efficacité d’une administration de ce composé en complément alimentaire s’est montré inférieure à celle d’une administration de fruits entiers. Cela suggère donc que d’autres composés pourraient entrer en jeu dans ce phénomène.

Source :
Cooperstone, Jessica L., Kathleen L. Tober, Ken M. Riedl, Matthew D. Teegarden, Morgan J. Cichon, David M. Francis, Steven J. Schwartz, and Tatiana M. Oberyszyn. “Tomatoes protect against development of UV-induced keratinocyte carcinoma via metabolomic alterations.” Scientific Reports 7.1 (2017) doi:10.1038/s41598-017-05568-7

Leave a Reply

shares