Quelques inventions de pharmacien

Les pharmaciens ne se sont pas que distingués dans le domaine scientifique. Certaines inventions de la vie de tous les jours sont aussi dues à leur incroyable génie… Nous avons décidé de vous en présenter quelques unes qui vous étonneront sûrement.

La cafetière, vitale à bon nombre d’entre nous en période d’examens ou simplement entre deux cours, a été mise au point par François-Antoine Descroizilles, pharmacien à Rouen en 1802. Elle était composée de deux récipients superposés et séparés par un simple filtre.

Les allumettes sont dues à un pharmacien anglais, John Walker (sans Texas Ranger sic). Elles prenaient feu par frottement sur un papier émeri mais les vapeurs émises par les produits utilisés étaient nocives. Le produit les recouvrant a été remplacé par du phosphore (couleur rouge) et du soufre jaune pour donner les allumettes actuelles.

La lampe de Quinquet, utilisée jadis dans l’éclairage public, a été initialement inventée par le Suisse Argand puis améliorée par Antoine Quinquet vers 1780 pour la rendre plus pratique et fonctionnelle. Elle était composée de deux cylindres ajustés l’un dans l’autre avec une mèche alimentée par un réservoir d’huile. Arrivé au sommet, le liquide produisait une lumière grâce à l’air qui circulait dans l’un des tubes. En argot, les quinquets sont synonymes de « yeux ».

La margarine a été élaborée par un pharmacien et également chimiste, Hippolyte Mège-Mouriès à Paris en 1869. Suite à un concours organisé par Napoléon III pour trouver un équivalent du beurre, Mège-Mouriès se mit à étudier la chimie des corps gras. Il aboutit alors au fameux substitut de beurre bon marché en mélangeant du suif de bovin et du lait écrémé. Il déposa par la suite un brevet le concernant.

Le sucre de raisin fut isolé par Louis-Joseph Proust en 1806. C’est pour répondre à la pénurie du sucre de canne que son extraction fut envisagée. Ce sucre est en réalité du glucose et est un aliment intéressant.
Il fournit de l’énergie rapidement et peut donc être utilisé par les sportifs et en période d’examens sous forme de gros comprimés à croquer.

Céline

Numéro 36 Automne 2010

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